Canjuers l’armée ne tire qu’avec des armes d’artillerie, selon l’officier du camp en charge de la protection de l’environnement que j’ai eu au téléphone. Les brevets sont une façon intéressante de connaître les armes qui utilisent de l’uranium. De nombreux brevets ou références de brevets de roquettes d’artillerie et d’armes similaires autorisent l’utilisation d’uranium. Souvent les créateurs des brevets incluent au moins de façon implicite l’uranium dans les brevets d’armes de guerre pour protéger leurs inventions en cas de copie.
Number one : le brevet “Roquette d’artillerie” fait référence au brevet “Petite arme intelligente” de 2007 qui mentionne explicitement l’utilisation d’uranium “appauvri”.
Ce brevet de tête militaire de roquette et celui-ci ne font pas directement référence à l’uranium mais permettent de “ne pas suivre exactement les instructions” tout en restant “dans le cadre de l’invention” et ouvrent donc la porte à l’utilisation d’uranium.
Ce brevet de bombe de mortier cite le brevet d’un projectile d’artillerie qui permet d’utiliser
suitable metal inserts 35 of a suitable material such as for example copper, tantalum, tungsten or other materials which are as heavy and ductile as possible and which build up fragment areal patterns in a plurality of and preferably as shown six directions 36A through 36G
ce qui est quasiment une référence explicite à l’uranium.
Cette arme fait également référence à un autre brevet de tête militaire qui dit que
The projectile is composed of a first material 1110. The first material is heavy metal. Heavy metal is an alloy and may contain tungsten, iron, nickel and cobalt. The heavy metal may have a density in the order of 17-18 g/mm3. The projectile is also composed of a second material 1120. The second material is surrounded by the first material. The second material is largely located close to the first end of the projectile. The second material is a metal which is capable of burning, such as Zr, Ti, Mg etc. or a pyrotechnic mixture, such as a tracer mixture, for example. The second material is the material which provides the incendiary effect.
Le premier métal comme le second peuvent être de l’uranium. A noter une petite erreur dans le brevet, il s’agit de g/cm3 et non de g/mm3.
Le même brevet de bombe de mortier US8794154 fait référence à un brevet de missile multi-têtes qui lui fait même explicitement référence à l’utilisation de “depleted uranium”, et aussi à un brevet d’arme à fragmentation propulsée par fusée qui fait également référence à l’uranium ! Les armes à fragmentation sont interdites mais l’utilisation du premier est parfaitement “légale”…
Le brevet d’un autre projectile d’artillerie cite un brevet de tête militaire qui évoque, comme au-dessus, l’utilisation de deux types de métal, un métal lourd comme le tungstène (on peut donc soupçonner aussi de l’uranium, métal très lourd) et un métal incendiaire. Des actinides peuvent remplir les deux rôles.
Enfin le brevet de composante de sous-munition / munition fléchette propose l’utilisation de tungstène “ou d’un autre métal”, évocation transparente de l’uranium.
Et ce n’est qu’un début, je n’ai pas regardé tous les brevets de roquettes d’artillerie sur Google Patents ! mais il est évident que ces armes sont utilisées et qu’elles le sont à Canjuers. La roquette LRU, par exemple, utilisée par les nouveaux lance-roquettes de l’armée de terre, a été développée au départ aux Etats-Unis, et il est évident que les Américains ont développé un matériel contenant de l’uranium ! La France se contente de les importer ! Et elle les utilise à Canjuers, causant la contamination que l’on sait. Pensez à signer ma pétition !