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La carte du radon (zones riches en minerai d’uranium, qui se transforme progressivement en radon) et celle de la trisomie 21 aux Etats Unis (sur 10 Etats fédérés de tous niveaux de contamination) se superposent admirablement bien. Une claire confirmation des résultats de Mousseau and Moller 2012 qui dans Biological Reviews avaient démontré les effets mutagènes de faibles doses de radioactivité à partir d’une revue très large de la littérature sur le sujet.

Les régions contaminées au radon comme l’Utah, l’Iowa et le Colorado présentent les taux les plus élevés de trisomie 21. La Géorgie également – Atlanta se trouvant sur une zone à fort niveau de radon cela n’est pas étonnant, en particulier dans la mesure où les auteurs de l’étude (Mikyong Shin, Lilah M. Besser, James E. Kucik, Chengxing Lu, Csaba Siffel, et Adolfo Correa) n’ont obtenu pour la Géorgie que des données sur la capitale.

Au contraire le Texas, l’Oklahoma et surtout l’Arkansas présentent les taux de trisomie 21 les plus faibles, et ce sont deux régions où le radon est très peu présent. En prenant l’Arkansas pour référence, il y a 45% de trisomies 21 en plus dans l’Utah (l’autre cas extrême).

La radioactivité en Angleterre et au Pays de Galles est très faible et bien sûr le taux de trisomie 21 aussi (6,6/10 000).

Il est évident que le radon, tout comme l’uranium, est absorbé par les voies digestives (il est présent sous forme dissoute dans l’eau, en particulier dans les régions contaminées) et pulmonaires (pour l’uranium sous forme de poussières fines) et peut circuler par exemple par les nerfs dans tout le corps, donc notamment dans les gonades, comme le démontrent les très nombreuses malformations congénitales en Afghanistan et en Irak (lire ligne W131 des statistiques OMS 2004). Par rapport au taux moyen de trisomies 21 aux Etats-Unis (11.8 / 10 000), le taux observé à Falloujah en Irak est 5 fois supérieur (49 / 10 000, ou 30 / 6 049 naissances enregistrées dans la ville sur une période de 11 mois en 2009-2010). On peut aussi le comparer avec le taux beaucoup plus faible observé en Arabie Saoudite (pourtant de population sunnite comme à Falloujah) : 18 / 10 000. (taux néanmoins très élevé pouvant s’expliquer par la consommation d’eau de mer dessalée, très riche en uranium, souvenez vous qu’il existe des projets d’extraction d’uranium de l’eau de mer) Le lien entre la radioactivité et la trisomie 21 a été déjà démontré : voir par exemple Bound – Francis – Harvey 1995, Kochupillai et al 1976, Schmitz-Feuerhake et al 2009, et Robert-Gnansia et al 2007.

Le temps nécessaire à la désintégration de certains descendants, notamment le plomb 212, permet aux atomes radioactifs de circuler dans l’organisme et explique assez logiquement l’importance de la trisomie 21 chez les enfants nés de parents âgés. La contamination des ovaires et testicules par les nerfs et le sang est sans doute essentielle pour la production de gamètes au caryotype inhabituel (en Irak, voir aussi le radium 224).

La trisomie 21 est souvent liée à l’autisme et on observe une corrélation très intéressante entre la radioactivité naturelle et l’autisme au Portugal, pays pour lequel des statistiques nationales ont été réalisées sur plus de 300 000 écoliers, ainsi qu’à Falloujah (uranium appauvri).

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The map of radon (a descendent of uranium through radioactive decay) and the map of Down Syndrome in the US (with a sample of 10 States with a differing levels of radon contamination) can be very easily juxtaposed. This is a clear confirmation of results on low levels of radioactivity (Mousseau and Moller 2012 Biological Reviews have shown the mutagenic effects of low doses of radioactivity).

Regions with strong radon contamination like Utah, Iowa and Colorado all present the most elevated levels of Down Syndrome. Georgia also – the capital of the State being in an area of strong radon contamination, this is not surprising, especially as the data gathered by Mikyong Shin, Lilah M. Besser, James E. Kucik, Chengxing Lu, Csaba Siffel, and Adolfo Correa focused on the Atlanta metropolis.

Texas, Oklahoma and Arkansas have the lowest levels of Down Syndrome, and these are regions with low radon contamination. If we take Arkansas, the lowest of all, as a reference, there are 45% more cases of Down Syndrome in Iowa (the other extrema).

Natural radioactivity is very low in England and Wales and of course, the rate of Down Syndrome too (6,6/10 000).

It is obvious that radon, like uranium, is absorbed by the digestive system (water can contain as well high levels of dissolved radon in contaminated areas) and the lungs (for uranium as fine dust) and can circulate through the whole body, for instance through nerves, so for instance in gonads, as demonstrated by the very elevated levels of congenital malformations in Iraq and Afghanistan (see line W131 of the WHO stats 2004). Also, as compared with the average US rate of Down Syndrome recorded in the abovementioned study (11.9 / 10 000), the rate recorded in Fallujah is 5 times as elevated (49 / 10 000, or 30 / 6 049 births surveyed in a period of 11 months in 2009). It can be compared with another Sunni population, in Saudi Arabia, where the rate is much lower, 18 / 10 000, yet still very high (can be explained perhaps by the human consumption of dessalinated water, uranium-rich as is seawater). The link between inhalated or ingested low-level doses of radiation and Down Syndrome prevalence has been already demonstrated : see for instance Bound – Francis – Harvey 1995, Kochupillai et al 1976, Schmitz-Feuerhake et al 2009, and Robert-Gnansia et al 2007. More than 14 / 10 000 in Vietnam, low natural radioactivity, yet as we claim victim of the first depleted uranium bombings (birth defects there are not the Agent Orange’s responsibility), high variations in regional prevalence should be expected.

The time needed for some of the radon descendants to decay into stable isotopes (lead 212 for instance) explains pretty well the fact that elder parents are more likely to have a children with Down Syndrome. The contamination of gonads through nerves and blood is certainly essential to induce production of gametes with a non-regular caryotype, under influence of the highly energetic alpha particles (in Iraq, see also radium 224).

Down Syndrome is frequently tied with autism and a very interesting correlation between autism and natural radioactivity levels can be seen for instance in Portugal, where an extensive survey on more than 300 000 schoolchildrens has been conducted, as well as in Fallujah with depleted uranium used in the war.