Une nouvelle preuve de l’utilisation de tritium par l’armée française dans les missiles de Canjuers

Cela faisait longtemps que j’avais observé à Duranus (au nord de Nice dans les Alpes-Maritimes) sur les parois jaunes et le long du sentier de randonnée de la mine de l’Eguisse (mais pas dans le bâtiment muré où se trouve l’entrée de la mine condamnée) une radioactivité extraordinaire avec le Smart Geiger, que le MKS05, un autre Geiger, ne confirmait pas (ici des tests confirmant la qualité du Smart Geiger et sa capacité à détecter le tritium et une explication sur le fait que l’absence de réaction du MKS05 confirme qu’il s’agit de tritium). La mine de Duranus est une mine d’arsenic qui contient notamment du réalgar et de la duranusite. La duranusite est un minerai rare qui se forme avec l’interaction de réalgar et de deutérium (eau lourde, non radioactive et présente naturellement dans l’environnement) mais il est très certainement possible que le réalgar réagisse également avec le tritium.

deuteric solutions

Il est évident que le réalgar du secteur réagit massivement avec le tritium gazeux en provenance de Canjuers et que cela permet la capture du tritium par l’arsenic qui ensuite percole dans l’eau. La radioactivité explose réellement quand on place l’antenne du Smart Geiger juste dans l’humidité qui remonte à divers endroits du sentier de la randonnée de la mine de l’Eguisse, c’est ce que j’avais observé il y a deux ans et demi – un autre pic près de la cascade pouvant s’expliquer soit par l’arsenic+tritium dans l’eau soit simplement par la présence d’une nappe de gaz importante. Les roches des parois et l’humidité percolant du sol étaient très très radioactives (j’ai réussi à saturer le Geiger, il affichait 999.9 microSieverts par heure à certains endroits) mais dès que j’éloignais l’antenne de quelques centimètres la radioactivité chutait, ce qui montre bien que 1) le gaz était emprisonné dans la roche 2) c’est bien du tritium car ses particules ne franchissent que de petites distances dans l’air en raison de leur très faible énergie.

J’ai refait des tests aujourd’hui (8/08/2017) ne montrant pas de radioactivité sur la roche mais a contrario j’ai observé plusieurs nappes de tritium à proximité (dans les gorges de la Vésubie, zone forestière, et plus haut au col St Martin de la station de ski La Colmiane). Un résultat négatif en août en période de sécheresse n’est pas forcément étonnant, c’est certainement la pluie qui permet l’absorption du tritium gazeux par la roche.

Toutes les explications sur le tritium de Canjuers ici.