L’article de Paolo Scampa (qui est co-auteur de mon livre sur les armes à uranium appauvri) sur les phosphates utilisées systématiquement comme engrais permet de se donner une idée de la contamination potentielle. https://aipri.blogspot.fr/2016/09/les-engrais-radioactifs.html
Il faut bien sûr prendre en compte le fait qu’une petite partie seulement de l’uranium, du thorium et de ses descendants seront absorbés par la plante mais c’est un facteur parmi d’autres de contamination.
Ces facteurs ne sont, je le répète, JAMAIS pris en compte dans les “études scientifiques” sur les pesticides, perturbateurs endocriniens et autres produits chimiques. C’est ce que je ne cesse de répéter.
A propos du dernier Cash Impact sur les pesticides et du manque de sérieux des journalistes qui s’appuient sur des études biaisées, je vous invite à lire ma saisine du CSA : https://depleteduranium.org/2018/03/16/courrier-au-csa-sur-le-traitement-differencie-des-pesticides-et-de-luranium-autres-emetteurs-alpha-dans-les-medias/
Pour compléter l’argument sur les “études sur les pesticides” et le traitement du sujet par l’équipe d’Elise Lucet cet article néglige la dangerosité de l’uranium (il en parle) mais il est néanmoins intéressant : https://blogs.mediapart.fr/yann-kindo/blog/100318/cash-impact-et-les-pesticides-entre-erreurs-et-sensationnalisme#_edn18
(l’uranium “dans le corps” est TOUJOURS d’origine extérieure et, toujours radioactif (!) il est toujours dangereux, à proportion du volume incorporé)
Il est d’ailleurs curieux de voir que dans les deux reportages Cash (2016 et 2018) apparaît l’expression “l’atrazine est l’uranium des pesticides” (en ce qui concerne la persistance de la pollution dans l’environnement), ce qui sous entend TRES CLAIREMENT que les journalistes ont conscience du problème de l’uranium, probablement via les bombes à uranium appauvri pour lesquelles cette question de la durée infinie (à notre échelle) de la pollution des sols est largement connue, mentionnée très souvent dans les écrits les plus accessibles sur le sujet.
Mais, malgré cela, aucun reportage…
Petit rappel au fait : pour se protéger à l’heure actuelle des émetteurs alpha :
– Pas de gaz de ville chez soi (ni propane ni butane…) vecteur de RADON qui augmente vraisemblablement de façon très significative les taux de radon
– Ne pas boire d’eau du robinet en région à forte radioactivité naturelle
– Se souvenir aussi que le radon sort de l’eau, surtout si on chauffe l’eau, donc surtout ne pas batifoler dans sa baignoire le nez à quelques centimètres de l’eau chaude en provenance directe des montagnes à forte radioactivité naturelle et ne pas passer trop de temps sous la douche
– Ne pas boire d’eau minérale, uniquement de l’eau de source en provenance de région à faible radioactivité naturelle (“l’eau de source des volcans d’Auvergne”, ça ne marche pas)
(il serait facile de développer des technologies et de fournir des services de dépollution, mais rien de tel n’existe à l’heure actuelle…)
– Attention quand vous videz les sacs des aspirateurs : s’il y a du radon, il se transforme en éléments solides qui se déposent au sol et continuent d’émettre de la radioactivité
– Idem si vous vous exposez souvent à la poussière lors par exemple de travaux type percement de trous dans des murs granitiques, ou en ciment fabriqué avec des sols de régions à forte radioactivité naturelle
– Le sable pour le béton et les matériaux de construction viennent souvent de carrières proches des maisons donc en région à forte radioactivité naturelle ne pas acheter de matériaux d’origine locale, importer. Ou construire en bois par exemple… (c’est esthétique en plus)
– On peut installer soi même ou faire installer des extracteurs d’air dans ses sous-sols pour évacuer le radon. (bien sûr placer la bouche d’évacuation de sorte que tout ne rerentre pas !) sinon le radon de vos vide sanitaires et autres buanderies remonte progressivement dans vos rez-de-chaussée…
– Ne pas manger de viande ni de produits animaux en général permet bien évidemment de s’épargner une bonne partie de la contamination car, puisque les animaux boivent de l’eau riche en éléments radioactifs, et mangent beaucoup de végétaux issus d’une agriculture utilisant des phosphates, l’uranium, le thorium etc. REMONTENT LA CHAÎNE ALIMENTAIRE. (c’est un fait scientifique connu depuis longtemps que les prédateurs au sommet de la chaîne alimentaire sont de grands accumulateurs de “métaux lourds”, suivez mon regard…)
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Ce que l’on comprend déjà (sans voir le lien avec l’uranium, le thorium etc.) :
– S’éloigner des incinérateurs, éviter la pollution automobile, les cheminées des usines sidérurgiques, tout ce qui brûle du charbon, les raffineries etc. (listing et explications https://depleteduranium.org/2017/10/17/listing-des-sources-de-contamination-radioactive-pour-letre-humain-hors-zones-de-guerre/ lié à l’extraction du pétrole et gaz par charges creuses (comme les missiles, juste (vraisemblablement) sans l’uranium appauvri, j’en ai déjà parlé à de très nombreuses reprises))