The Soviet secret death camps were well known in the West and hidden for obvious reasons – les camps de la mort secrets soviétiques étaient largement connus des exécutifs de l’Ouest et dissimulés pour des raisons évidentes

The death camps of the Soviet Union were well known at the time of Reagan. Notwithstanding satellite imagery, Avraham Shifrin’s great book provided more proof of what Zhores Medvedev already explained – see my synthesis of data and main outline of the complex according to my hypothesis (involvement of the ~100 closed cities as entry point, used as traps, to lure people with money and a good work in exchange for secrecy). I estimate the number of deaths of this industrialized democide, as I define it, to be around 20 millions.

Shifrin did testify twice in front of the US Congress and a documentary (The Nuclear Gulag was produced). The CIA’s website reports it :

CIA knew uranium mines 20 nov 1985
The CIA knew and even reports it… but deep silence of all US presidents

Here’s even more : a 1986 Associated Press report presenting concisely the facts with the Lermontov (Beshtau) mine closed, according to Wikipedia, in 1985. In other words the press only reported too late ; but let’s insist on the bottom of the press release :

Capture du 2018-09-14 15-30-45

Shifrin mentions 32 uranium mines among a total of 43 death camps (the rest constituted mostly of nuclear plants and glass or mica grinding facilities where workers also don’t have any protective gear), and these uranium mines all have between 1000 and 5000 workers with a death rate of 100%, here is more proof and I bring more in my earlier article linked above. The press release demonstrates everything, the high number of workers, the delivering of new trainloads (so new masses of people) and closed walkways which justify how this really was the true equivalent of Auschwitz. It’s very presumable that all the victims were incinerated in heating systems.

A true equivalent of Auschwitz that was absolutely hidden, buried in secrecy after that press release, absent of the famous Black Book of Communism (which makes very limited references to “radium death camps”, points to uranium mines, but does not research that while the book by Shifrin was well available and they should have read it – same comments for Anne Applebaum’s Gulag which has a few lines about a single uranium death camp in Czechoslovakia). It is quite sure that satellites picked up images of these death camps very early, through advanced spyplanes such as U2s and imaging satellites that were deployed from the early 1960s. Governments of the West concealed it because of one obvious reason : depleted uranium weapons ; and the more general risks associated with all nuclear accidents where uranium or other alpha emitting nanoparticulates are involved. It’s difficult to make a case for or against the complicity of these researchers ; the single truth is that our governments knew it but concealed it because of their own crimes against humanity.

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Les camps de la mort de l’Union soviétique étaient largement connus à l’époque de Reagan… sans parler de l’imagerie satellite, le livre de Shifrin a fourni une confirmation de ce que l’article de Zhores Medvedev sur le goulag nucléaire expliquait déjà – lire mon résumé des données et mon hypothèse sur le fonctionnement, qui impliquait certainement comme sas d’entrée la centaine de villes fermées de l’URSS. J’estime le nombre de morts de ce démocide industrialisé à environ 20 millions.

Shifrin a témoigné deux fois devant le Congrès américain, son livre a fait l’objet d’articles dans la presse, une coupure de presse est même disponible en ligne sur le site de la CIA (cf. image plus haut), et une dépêche Associated Press de 1986 (reproduite également ci dessus) détaille l’exemple d’une mine d’uranium avec 1. des rotations de trains “tous les deux ou trois mois environ”, 4000 à 5000 prisonniers, des allées fermées (dispositif d’individualisation des prisonniers), et des prisonniers qui se suicident à la dynamite… Wikipédia indique que cette mine a fermé en 1985. Shifrin liste 32 mines d’uranium et 43 camps au total (le reste est constitué d’usines nucléaires pour l’armement, d’installations pour les réacteurs de sous-marins, et quelques usines de ponçage de verre où les travailleurs oeuvrent sans protection), les mines d’uranium auraient entre 1000 et 5000 travailleurs environ à un moment donné avec un taux de mortalité de 100% (je donne d’autres preuves dans l’article en lien ci dessus). La dépêche suffit à se rendre compte qu’il s’agit d’un dispositif de type Auschwitz, et rien d’autre. Je présume sans aucune hésitation que tous les morts étaient incinérés dans des chaudières.

Donc il est évident que ces systèmes de mort industrielle existaient sous Krouchtchev,  Brejnev, Andropov et Tchernenko. Les satellites espions et les avions de type U2 permettaient forcément de les connaître dès le début des années 1960. Pourtant malgré tous ces éléments parfaitement accessibles il n’y a rien dans le Livre Noir du Communisme, ou presque, sur toute la période 1960-1985 en URSS (il y avait beaucoup d’autres camps) – même commentaires sur Goulag d’Anne Applebaum, qui parle d’un seul camp de la mort (une mine d’uranium en Tchécoslovaquie) et s’arrête aussi grosso modo en 1960 (impossible de juger de la complicité ou non de ces chercheurs cependant) ; malgré tous les discours de Reagan & autres politiciens sur l’ “axe du Mal”, tout le monde aura compris que la vraie nature de l’URSS a été profondément dissimulée pour empêcher toute question sur les armes à uranium appauvri – sur les crimes contre l’humanité de nos propres gouvernements -, et sur la dangerosité de l’uranium en général.