Peu connaissent le tunnel de Sauclières, ancien site militaire de tirs souterrains à obus de tanks. L’armée s’en est servie pour tester ses munitions, le site est aujourd’hui fermé, mais tout le monde sait qu’il y a eu des obus qui sont… sortis du tunnel lors des tirs et qui ont explosé dans la nature – du côté d’Alzon – près du site de saut à l’élastique.
Pour l’anecdote je me promenais en voiture dans le secteur sans y penser fin août 2018 en allant vers la Lozère pour faire de la sensibilisation sur la forte radioactivité naturelle dans l’eau du robinet (n’ayant pas encore vu de panneau “Sauclières” je n’avais pas reconnu le secteur, je n’avais pas mis la voiture en cycle fermé d’aération, sans entrée d’air, comme je le fais systématiquement dans les zones que je sais contaminées comme quand je traverse le camp de Canjuers en voiture, ou bien sûr dans les zones urbaines à forte pollution de l’air…), et quelques minutes après le col je me suis aperçu avoir reçu des petites particules brûlantes dans la bouche. Donc des nanoparticules d’U238 très lourdes, très radioactives, que l’on ne rencontre jamais du fait de la haute radioactivité naturelle, du radium dans les carburants, etc et autres sources à faible intensité de la vie quotidienne où les doses sont beaucoup, beaucoup, beaucoup plus faibles. Connaissant parfaitement la question j’ai bien sûr reconnu immédiatement le problème et craché le plus possible, me suis lavé la bouche, ai gratté très soigneusement avec l’ongle là où les particules ont atterri pour nettoyer… et j’ai fait un gros ménage dans ma voiture. Mais les populations qui habitent dans le secteur (j’ai à ce moment adressé à la parole au plus possible de personnes dans les alentours pour leur parler du tunnel) sont TRES exposées.
Et je viens de découvrir des données ARS qui confirment toute l’ampleur de la chose. Elles méritent une citation en intégralité. Il s’agit du Profil santé du Contrat local de santé Pays viganais et Cévennes gangeoises et suménoises publié en février 2019 (lien officiel), qui évidemment ne mentionne nulle part l’uranium appauvri du tunnel, mais fait froid dans le dos.
Bien noter que le lien nanoparticules d’uranium et maladies cardiovasculaires, mortalité précoce en général (du fait de l’effet retard mais foudroyant des nanoparticules émettrices alpha dont l’effet destructeur est causé par le rayonnement alpha, qui augmente avec le temps puisque les atomes d’U238 se transforment en atomes dont la demi-vie est de plus en plus courte), et maladies neurologiques & affections mentales telles que retards mentaux congénitaux, schizophrénie, autisme, etc. est très bien établi dans mon article scientifique dont la version définitive est contenue dans mon livre, chapitre Alpha emitting nanoparticulates, the forgotten pollutant.
Une situation sanitaire plutôt défavorable
Avec près de 310 décès en moyenne chaque année sur le «Viganais-Gangeois», la mortalité est significativement plus élevée qu’en France métropolitaine, à structure d’âge comparable.Deux principales causes représentent 53%des décès: les maladies cardio-vasculaires (29%)et les tumeurs (24%). Parmi ces 310 décès annuels, 53 ont concerné des habitants de moins de 65 ans, soit 17% des décès. Cette mortalité dite «prématurée» est significativement plus élevée que la mortalité prématurée nationale, à structure d’âge identique. De plus, le niveau de la mortalité générale comme celui de la mortalité prématurée sont restés stables en cinq ans pour les habitants du «Viganais-Gangeois» alors qu’ils ont baissé de façon significative pour les habitants des territoires de comparaison. Chaque année en moyenne 580 admissions en affections de longue durée (ALD) sont enregistrées pour les habitants du «Viganais-Gangeois». Rapportées à la population et à structure par âge comparable, ces admissions représentent une incidence des ALD significativement plus faible que celle observée au niveau national.
Une mortalité par cancers proche de la mortalité nationale et qui ne diminue pas
Deuxième cause d’admission en ALD et deuxième cause de mortalité, les cancers sont à l’origine de 135nouvelles admissions en ALD et de 75 décès d’habitants du «Viganais-Gangeois» en moyenne chaque année. À structure d’âge comparable, l’incidence des ALD pour cancer est significativement plus faible sur le territoire qu’au niveau national et la mortalité par cancers y est au même niveau que pour l’ensemble des métropolitains. Parmi les cancers, c’est celui du poumon qui entraîne le plus grand nombre de décès (16 décès en moyenne chaque année), puis le cancer du côlon (8décès par an) et le cancer du sein (7 décès par an). Quelle que soit la localisation des cancers, les taux de mortalité et les taux d’incidence des ALD ne diffèrent pas significativement des taux observés au niveau national. Cette absence de différences significative sest à interpréter au regard du nombre limité d’évènements enregistrés chaque année. En cinq ans, la mortalité par cancer est restée stable pour les habitants du «Viganais-Gangeois» et ce, quelle que soit la localisation,alors qu’elle a baissé de façon significative dans le département, la région et en France métropolitaine. L’incidence des ALD pour cancer n’a pas évolué de façon significative en cinq ans alors qu’elle a augmenté dans les territoires de comparaison.
Une surmortalité par maladies cardiovasculaires
Première cause d’admission en ALD et première cause de décès, les maladies cardiovasculaires sont à l’origine de 170nouvelles admissions en ALD et de 90décès en moyenne chaque année pour les habitants du «Viganais-Gangeois». À structure par âge comparable, on note une surmortalité significative par maladies cardiovasculaires pour les habitants du «Viganais-Gangeois» et à l’inverse, une sous incidence significative des admissions en ALD pour ces maladies; cette situation est moins favorable que celle de l’ensemble des habitants de la région pour lesquels on note une sous-mortalité significative par maladie cardiovasculaire. En cinq ans, la mortalité par maladie cardiovasculaire est restée stable pour les habitants du «Viganais-Gangeois»alors qu’elle a baissé de façon significative pour les habitants des territoires de comparaison. Dans le même temps, l’incidence des ALD a augmenté et de façon plus importante sur le territoire (+31%)que sur la région (+15%) ou sur l’ensemble de la métropole(+16%).Un habitant sur vingt touché par le diabète 80 habitants du «Viganais-Gangeois» sont admis en ALD en raison d’un diabète, en moyenne chaque année. Le taux d’incidence est, à structure d’âge comparable, significativement plus faible sur le territoire qu’en France métropolitaine, comme c’est aussi le cas sur l’ensemble de la région. En cinq ans, l’incidence des ALD pour diabète est restée stable alors qu’elle a augmenté de façon significative dans les territoires de comparaison.En 2016, près de 1000 personnes ont été traitées pour un diabète sur le territoire, soit 4,7%des habitants,très proche des parts observées dans le département ou la région (5%).
La santé mentale: un champ difficile à explorer
La santé mentale couvre un domaine très large qui va de la santé mentale positive se rapprochant de la notion de bien être mental et social de l’OMS aux maladies psychiatriques. Ce champ est très vaste mais très peu de don-nées statistiques sont disponibles Chaque année en moyenne 60 habitants du «Viganais-Gangeois» sont admis en ALD pour une affection psychiatrique. Le taux d’incidence de ces ALD est significativement plus élevé sur le territoire qu’en France métropolitaine, à structure d’âge identique; c’est aussi le cas pour l’incidence départementale et régionale. Près de 2600 habitants du «Viganais-Gangeois»ont eu au moins trois délivrances de psychotropes au cours de l’année 2016, soit 11,1%des habitants couverts par l’assurance maladie; cette part est proche de celle observée dans le département et la région. Avec 4 décès en moyenne par an, la mortalité par suicide ne diffère pas significativement de celle observée en France métropolitaine, à structure d’âge comparable.En cinq ans, la mortalité par suicide est restée stable dans le «Viganais-Gangeois»alors qu’elle a baissé de façon significative sur l’ensemble du département,de la région et de la métropole.
Une surmortalité par pathologies pouvant être en lien avec la consommation d’alcool
Pour les habitants du «Viganais-Gangeois», 40 décès en moyenne chaque année sont dus à des pathologies pour lesquelles le tabac est un facteur de risque (dont 16 décès par cancer du poumon). Cette mortalité ne diffère pas significativement de la mortalité observée en France métropolitaine. Avec 11 décès en moyenne annuelle, la mortalité par pathologies pour lesquelles la consommation d’alcool est un facteur de risque est significativement plus importante sur le territoire qu’en France métropolitaine, à structure par âge comparable; contrairement au département et à la région, en sous-mortalité significative. En cinq ans, les mortalités par accident de la circulation, par pathologies pour lesquelles les consommations d’alcool et/ou de tabac sont des facteurs de risque, sont restées stables sur le territoire; cependant, ces mortalités ont baissé de façon significative dans le département, la région comme en France métropolitaine.
**
Quand au maire de Sauclières, qui ne pouvait rien ignorer du problème, né en 1948, il vient de décéder en janvier 2019.
Notons quelques bavardages dans le rapport sur des mines de plomb, d’arsenic (France Télévisions excite aussi le public contre des mines d’une entreprise étrangère, Umicore, n’extrayant pas officiellement d’uranium – mais toute activité minière dans ces régions à forte radioactivité naturelle répand dans l’environnement une surdose d’émetteurs alpha, avec ou sans extraction de l’uranium), ainsi qu’un autre énorme pavé de 133 pages à propos d’une extension de mine de calcaire au nord de Sauclières destiné certainement à positionner un bouc émissaire administratif en cas de remontée du problème des maladies devant les conseils municipaux…
Je tiens aussi rappeler que sur le diabète, une nouvelle fois, toutes mes données scientifiques vont bien dans le sens des résultats de cette étude, absence totale de lien, ce qui est de toute façon évident. Je souligne une contradiction évidente dans le rapport : comment aurait-on un surnombre de maladies liées à l’alcool et un taux de diabète faible ? Il s’agit d’une tentative d’explication pour les maladies cardiovasculaires – pour le “tabagisme”, idem, les poussières d’uranium appauvri transitent en général dans les poumons (ce qui n’exclut pas aussi un taux de tabagisme plus important que la moyenne dans le secteur, d’autant qu’il peut s’agit d’un réflexe pour calmer une douleur liée à l’UA dans les poumons via l’effet apaisant de la nicotine).
Bref, des données claires fournies par une petite administration régionale sans doute pas au courant, dans la discrétion puisque le rapport n’a donné lieu à aucun article de presse alors que les médias publics mènent une guérilla contre une entreprise minière à capitaux étrangers un peu plus à l’est, bref une politique de l’Etat toujours national-socialiste pour entretenir le mensonge et passer sous silence les vraies tragédies, dont ici l’Etat français est le seul responsable. L’uranium appauvri est un crime contre l’humanité, non nécessaire pour traverser les blindages puisque 100% des armes antichar fonctionnent avec de petites pièces d’uranium hautement enrichi comprimées violemment pour déclencher de micro réactions supercritiques de fission nucléaire (“nano nukes”). Oui, les gouvernements français, nos exécutifs, commettent de nombreux crimes contre l’humanité et sont bien sûr des experts dans l’art de couvrir les traces – je mène depuis très longtemps un travail de fond pour révéler la vérité, en neutralité scientifique. Se référer à la page d’accueil.
Rappelons la loi fondamentale de l’augmentation progressive des dommages du fait de l’augmentation progressive de l’activité alpha des nanoparticules au fur et à mesure que des atomes d’U238 se changent en U234, puis en Th230, puis en Ra226… Comme toutes les zones bombardées dans le monde, la région sera de plus en plus malade mais il y a aussi un facteur équilibrant, la pluie fera progressivement, très progressivement le ménage et déplacera lentement la pollution radioactive via les rivières dans les fonds des mers.
Florent Pirot
(Il y a naturellement toujours une accélération progressive des effets du fait de la transformation progressive des nanoparticules en descendants radioactifs à demi-vie plus courte, d’où des effets faibles au début, et de plus en plus foudroyants. Les diverses sources de radioactivité alpha – essentiellement radon, eau du robinet, engrais phosphatés, pétrole, charbon minéral, gaz naturel, qui remontent la chaîne alimentaire [NdA. : dans le pétrole et le gaz naturel, c’est une contamination artificielle liée aux techniques d’extraction, ces carburants sont bien plus dangereux que le charbon minéral faiblement radioactif pour des raisons naturelles], tout comme les retombées des accidents nucléaires, des bombes à uranium appauvri, s’accumulent progressivement dans le corps, en particulier pour les mangeurs de viande – de partout, en tous lieux, on observe en moyenne la longue latence suivie d’une accélération de plus en plus brutale – ces nanoparticules sont oubliées dans toutes les études sur les produits chimiques et autres métaux lourds qui sont à 100% des faux positifs – la région de la haute vallée de l’Arre près de Sauclières est simplement beaucoup plus exposée que la normale)