Zyklon B : actually uranium powder. Le Zyklon B ? en fait, de la poudre d’uranium

I have covered the topic in English here, please follow the link and read to the end. Here’s also a preliminary source…

Le centre d’Auschwitz-Birkenau est rapidement devenu une usine de plutonium. Si au tout départ il devait s’agir d’une ville modèle de la révolution nazie, la défaite de Tobrouk (supprimant tout espoir de pouvoir déporter les Juifs à Madagascar) a conduit à l’adoption de la Solution finale, qui a consisté non pas en un gazage avec un produit chimique mais en un assassinat de masse avec de la poudre d’uranium en provenance des mines dans lesquelles travaillaient au départ des hommes du régime, ensuite des prisonniers de guerre (les cadres du régime ayant découvert que la mortalité était extrême dans les mines d’uranium dès novembre 1938 – source Robert Proctor). La section de Birkenau (et peut-être aussi le côté Auschwitz) se transforme donc en une installation nucléaire destinée à la production de plutonium à partir d’uranium et des corps humains, la matière organique servant pour faciliter une réaction en chaîne à neutrons assez rapides (le carbone ne modérant les neutrons qu’imparfaitement).

Les Juifs et les autres victimes, donc, sont, dans les chambres, noyés dans de la poudre d’uranium, qui a sans doute été triée par des esclaves du camp, étant donné qu’il y a des indices de la présence de chaînes de traitement dans les usines du camp (j’évoque ce point dans La solution finale par le travail forcé, livre dédié essentiellement aux mines d’uranium de l’URSS). On déverse la poudre d’uranium par les tuyaux, et s’ajoute une “boîte de conserve” contenant probablement du radium et du béryllium, aux fins de démarrer dans la chambre une réaction de fission nucléaire (avec éventuellement au fond un système de pressurisation…). Les corps sont ensuite déchargés et mis dans les fours crématoires dans lesquels on continue la réaction en chaîne (il s’agit donc de réacteurs sous-critiques, le poids des corps accumulés aide, le feu accélère aussi les neutrons, le métal enrichi tombe au fond car il est le plus lourd, les corps se volatilisent), on récupère donc au fond les cendres riches en U239, il ne reste qu’à laisser reposer, puis ensuite on remplit de ce métal en poudre sans doute des sortes de petites boîtes, à nouveau, qui sont fournies aux usines d’armes pour produire les Panzerfaust, Panzershreck et autres obus de tank et d’artillerie. C’est en ce sens l’opération “Cyclone B”… la blitzkrieg a besoin de cet explosif nouveau (inauguré en fait en 1936 lors de la guerre d’Espagne, utilisé aussi par les Alliés même si le retard technologique de la France dans ce domaine a causé son écrasement en 1940), on en produit en effaçant en même temps les populations jugées “racialement inférieures”…

La qualité assez faible d’un plutonium fourni dans une cendre qui contient des restes d’os… a sans doute par ailleurs contribué à la défaite de l’Allemagne nazie.

Par ailleurs l’exposition aux émetteurs alpha en contamination interne peut entre autres affecter la mémoire (cf. ma lettre au Porto Biomedical Journal en novembre 2019) ce qui a pu avoir des effets ex-post sur les survivants, mais la libération du camp par les Soviétiques, qui ont adopté la même pratique de “plutogéniser” les opposants dans les réacteurs à neutrons rapides a évidemment conduit au secret absolu – le principe des mines d’uranium du Goulag soviétique, les “retchlags” étant également de faire inhaler la poussière d’uranium aux forçats dans les mines tranchées (corridor) ou souterraines avant de découper les corps et de s’en servir comme combustible dans les réacteurs.