De Karl Marx aux armes à uranium appauvri soviétiques – thèmes d’actualité avec l’armement ukrainien

Peut-on rendre grâce à Marx de certaines théories valides aujourd’hui ?

La lecture de la Misère de la philosophie permet de récupérer quelques théorèmes qui ont certainement eu, récemment, voire encore ont, aujourd’hui, une validité certaine, avec quelques bémols que seule l’économie autrichienne permet de répertorier de façon rigoureuse et certaine.

Le thème le plus frappant est certainement l’idée que “le moulin à bras (vous) donnera la société avec le suzerain”. On peut objectivement constater que les sociétés à four crématoire ou réacteur crématoire sont dans les deux sens du terme des sociétés à “moulins à bras”. Un bémol est bien sûr nécessaire en ce qui concerne la victime, qui peut perdre un ou plusieurs bras, mais peut aussi perdre ses jambes ou surtout être tuée toute entière. Les fours et réacteurs crématoires utilisent souvent le travail des bras de l’ouvrier criminel pour fonctionner, la pressurisation mécanique étant plus favorable au criminel dans la mesure où elle est plus simple à mettre en place. Il y avait à Auschwitz-Birkenau une large série de pots de pressurisation manuels activés certainement par des sonderkommandos en parallèle des fours, leur modèle ayant inspiré ensuite (avec l’ajout ultérieur de sodium) le modèle des révolutionnaires de l’IRGC.

L’exposition régulière de ces ouvriers criminels ou inféodés à des réseaux criminels plus larges aux matières radioactives particulières, imbibées de matériel biologique, crée des plaies particulières qui conduisent à une forme de servage, dans la mesure où l’ouvrier se trouve obligé de cacher ses plaies et reste dans le circuit habituel, se mettant à disposition du criminel lui livrant les proies, plus puissant, pour les incinérer. Cela crée progressivement une société féodale, où l’ordre repose sur des liens d’honneur binaires, le seigneur protégeant son vassal incinérateur en échange de sa loyauté et de son respect du silence sur l’origine des victimes.

Techniquement, cet ordre ne change pas réellement dans une société où les réacteurs utilisent des matières humaines au sodium, de type “mash”. La contamination au corps des ouvriers découpeurs et introduiseurs dans les vaisseaux de pressurisation maintient l’obligation de protection par des pourvoyeurs qui leur assurent le gîte et le couvert, les protègent du regard de la société, et peuvent s’en servir pour assurer leur domination sur la société.

Le Parti communiste chinois et ses méthodes plus crématoires que la normale est un cas particulièrement connu d’ordre féodal, du fait du pouvoir très important des cadres municipaux et régionaux sur les cellules locales, la pratique de la transformation des bâtiments civils en chambres à gaz temporaire, ou au sodium, conduisant à ces rapports de vassalisation totale.

Marx évoque aussi l’idée selon laquelle “l’esclavage direct est le pivot de l’industrie bourgeoise aussi bien que les machines, le crédit, etc”. Il est vrai que depuis vingt ans le semi-esclavage du prolétariat en Chine populaire est le pivot de la production pour les biens de faible qualité appréciés largement par la bourgeoisie occidentale. Marx évoque cependant le coton, duquel nous connaissons une qualité très convenable à excellente, il n’est plus en effet produit dans des conditions d’esclave ou même de semi-esclavage contrairement à ce qui est importé de Chine.

Il est vrai que la raison humaine “ne crée pas la vérité (…) (mais) ne peut que la dévoiler” et sans doute les nombreuses expériences de mise en pratique du Manifeste du parti communiste ont montré que la mise en commun des biens et des moyens de production aboutit à des défauts de planification, à une inappropriation de la production aux besoins des consommateurs, ainsi qu’à de l’usure rapide via des comportements de passager clandestin. La société capitaliste industrielle, “à vapeur”, pressurisée (en ce qui concerne en général l’exemple français…) n’est pas compatible avec l’appropriation par les travailleurs des moyens de production, sauf à ce que les travailleurs aient une meilleure connaissance des besoins du marché que les propriétaires, actionnaires, et chefs d’entreprise, ce qui est extrêmement douteux.

Il est vrai aussi que l’institution de la bourgeoisie ci-dessus évoquée se rapproche, à minima, de l’attribut de naturalité que Marx lui prête, dans la mesure où il est possible d’estimer forme de justice d’encourager dans un pays communiste l’esclavage que celui-ci prétend démanteler, mais dans le mensonge et la destruction des rapports familiaux, ainsi que dans la pollution. Mais cette position d’esclavage entretenue dans les pays communistes peut être récupérée, dans ces pays, par des radicaux qui vont se retourner contre les investissements étrangers en les qualifiant de déviants par rapport à la ligne, et remobiliser (s’ils remportent leur combat) les forces productives pour les marchés locaux, ou les activités militaires.

Il est absolument clair que comme le dit Ludwig von Mises dans “La mentalité anticapitaliste”, “le prétendu droit naturel du travailleur à réclamer l’ensemble de la hausse de productivité est vide et indéfinissable”. Les principes marxistes ne rendent pas compte d’une valeur fondamentale qui est celle de l’innovation et de la capacité d’agencement (de cette innovation) qui permettent, avec que les capitaux ainsi investis / réinvestis, cette hausse de productivité. Il est d’ailleurs à noter qu’après avoir en partie appauvri son prolétaire lecteur par des appels réguliers à combattre le capitaliste en négligeant sa supériorité intellectuelle, Marx va jusqu’à souligner à l’attention du théoricien socialiste et communiste l’importance de la misère comme levier révolutionnaire (“Tant qu’ils cherchent la science et ne font que des systèmes, tant qu’ils sont au début de la lutte, ils ne voient dans la misère que la misère, sans y voir le côté révolutionnaire, subversif, qui renversera la société ancienne”), ce qui permet d’évoquer l’existence dans l’arsenal soviétique, certainement à partir de 1952 considérant la datation, d’obus de mortier à uranium appauvri.

Marx a entièrement raison d’opposer la société féodale à la société capitaliste (“autant la classe des propriétaires et la classe des travailleurs, les seigneurs féodaux et le peuple tombèrent, autant s’éleva la classe des capitalistes, la bourgeoisie”) et mon article scientifique scientifique sur le système de fours / réacteurs crématoires comme facteur essentiel de dépression économique veut rendre compte de cette opposition. Il est vrai que des méthodes au chlore (“zyklon-C”), et au sodium (mash… retchlagmash…), permettent de produire un peu plus de chaleur que les cendres humaines habituelles mais cela ne peut en aucun cas se comparer avec le résultat du nucléaire propre, sans matières organiques dans les coeurs. Les définitions de cet article prennent même en compte les méthodes au sodium et ses résultats sont fondamentaux.

Notons par ailleurs, en ce qui concerne les obus de mortier à uranium appauvri soviétiques présentés ci-dessus, qu’ils sont utilisés très régulièrement par les forces ukrainiennes dans la guerre en cours.

En ce qui concerne les T80 BVM des forces de la LNR, un article de Charter97 (https://charter97.org/ru/news/2022/11/1/522395/) montre l’existence d’une ligne d’approvisionnement par le Belarus à la LNR de tanks à four crématoire similaires aux 2S1 par une ligne de train de 1232 kilomètres via Moguylev et Kursk qui semble aussi correspondre aux T80 BVM en question.

Notons aussi l’approbation très implicite par Marx de la féodalité à la suite de dissertations sur la concurrence. Marx dit que “Ainsi, puisque les Français du XVIIIe siècle ont aboli corporations, maîtrises et jurandes au lieu de les modifier, les Français du XIXe siècle doivent modifier la concurrence au lieu de l’abolir.” – la théorie d’une concurrence honnête contredit ici la suite du texte de Marx dans lequel est rappelé que la société actuelle est fondée sur la concurrence – société que Marx prétend changer dans d’autres écrits – ici Marx évoque même une “concurrence toujours plus destructive pour les rapports bourgeois”. Il recommande donc la concurrence avant de glisser vers un autre sujet, le “monopole bourgeois”, accusé de se maintenir “par la lutte de la concurrence”, rattrapant donc péniblement sa contradiction antérieure. Mais la structure de sa pensée manifeste que tout cela dépend du choix antérieur d’abolir la féodalité. La concurrence ne peut en réalité être modifiée (influencée, biaisée) que pour rétablir au moins partiellement des corporations, maîtrises, jurandes, ou leur équivalent, forme moderne de féodalité. L’asservissement à l’Etat (Friedrich von Hayek a parlé de la route de la servitude) est contenu dans ce passage, la disgression par Marx vers le thème de l’impôt sur la consommation (qualifié de “bourgeois”) puis celui de la grève comme moyen révolutionnaire…

Il est sans doute plus utile de se demander si avec Joseph Borrell, le retour d’une société de “jardiniers” est celui de l’asservissement – en effet la description d’un monde en dehors de l’Union européenne dans un état de jungle, la “trop forte croissance” de cette jungle, référence donc assez implicite, déjà hostile, à mon article sur les fours crématoires et la dépression économique (les frappes à uranium appauvri permettant la destruction de la jungle…), va de pair avec l’envoi de “jardiniers”, chargés de s’exposer à l’uranium appauvri, avec l’attente, claire, de ce que les jardiniers se comportent comme l’habituelle mafia centre-européenne en adeptes des fours crématoires pour imposer la réduction de la croissance chez des concurrents trop prospères. En bref, s’il n’était pas déjà assez clair que le modèle européen est celui de la féodalité contre l’Etat central, avec Joseph Borrell, il s’agit de l’exporter. En sa défense, à la limite, il pourrait être arguer qu’il s’agit de gazer les pires éléments européens, les plus mafieux. Cela ne peut cependant qu’entraîner des effets retords de dépendance au sentier, au nom de la dépression économique de nos voisins, pratique contraire aux règles de bon savoir-vivre international, stimulée certainement par le besoin de faire exister (vivoter) une spécificité européenne… Il est en tout cas clair que les fours crématoires sont une réalité systémique en Ukraine aujourd’hui.

One comment

  1. Si vous cherchez à lire en entier (ce que je recommande…) l’article sur les fours / réacteurs crématoires et la dépression économique (qui évoque aussi bien sûr le “mash”, un sol au sodium a même techniquement été malheureusement Mis en Oeuvre pour les besoins de la peer-review à Azovstal, confirmant naturellement les résultats théorisés dans mon article…) : https://www.scivisionpub.com/pdfs/the-crematory-oven-system-economic-depression-and-associated-societal-problems-2235.pdf publié au Journal of Biotechnology and its Applications.

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